À mesure que les tests génétiques deviennent de plus en plus répandus et abordables, cela peut sembler un moyen facile de définir et de faire la distinction entre la marijuana et le chanvre. Et il semble sûrement que l’analyse génétique devrait être en mesure de prédire si une plante produisait suffisamment de THC pour être légalement classée comme marijuana.
Mais encore une fois, ce n’est pas tout simplement pas si simple. Il est vrai que les facteurs génétiques jouent un rôle important dans la production de cannabinoïdes comme le CBD, le THC et le CBG. Mais la teneur en cannabinoïdes n’est pas déterminée par les seuls gènes. Les cultivateurs de cannabis décrivent souvent des différences entre les plantes clonées, et la teneur en cannabinoïdes de plantes génétiquement identiques peut varier considérablement.
Avec la récente explosion de l’agriculture de chanvre aux États-Unis, les producteurs ont également constaté que la sélection de plantes de chanvre pour de faibles niveaux de THC n’a pas réussi à éliminer complètement le THC. Et les facteurs environnementaux peuvent jouer un rôle important. Un cultivar de cannabis dont la teneur en THC est suffisamment faible pour être classée comme chanvre dans une région peut produire trop de THC lorsqu’il est cultivé dans un autre endroit.
Un jour, les tests génétiques pourraient remplir leur promesse de prédire l’expression des cannabinoïdes. Aujourd’hui, cependant, l’architecture génétique complexe qui détermine l’expression des cannabinoïdes n’est pas encore complètement comprise.
